A propos

cécile s'émerveille, regard en l'air, main posé sur un vieux chêne

Si vous êtes arrivé ici, c’est que vous voulez en savoir plus sur moi. Alors voici un résumé de mon histoire :

Je suis née en 1988 dans une famille aimante. J’ai eu la chance d’avoir une enfance très épanouie, où ma curiosité était nourrie et encouragée. Souvent, je me sentais seule et incomprise de mes pairs. Heureusement, j’avais deux complices avec qui tout était plus simple : Marie et Anaïs, mes sœurs.

Le temps à passé, je connaissais une certaine réussite à l’école même si je ne l’aimait pas beaucoup. Je faisais du sport, du théâtre, de la musique, … et je refusais toutes les limites imposées, surtout celles de mon corps.

Vous devinez la suite, au bout d’un moment ces limites m’ont rattrapée. Doucement d’abord, quelques douleurs, quelques malaises, une grosse fatigue. Je n’allais pas m’arrêter à ça. Alors j’ai continué à forcer de plus en plus lourdement pour être de toutes les fêtes.

Jusqu’au jour où je n’ai plus été capable de marcher sans béquilles. On avait mis un nom sur ce que je vivais : Elhers-Danlos. Une maladie avec des crises qui durent un temps, et des paliers qui durent tout le temps. Enfin c’est ce qu’on m’avait expliqué.

Alors j’ai fait appel à la puissance du déni : ce n’est qu’une crise, OK pour l’arrêt le temps que ça passe. Il m’a fallu deux ans pour admettre la réalité. Et là encore, j’ai refusé la douleur en tentant de me persuader qu’un corps défaillant, ce n’est pas grand chose. D’ailleurs il y a plein de personnes très épanouies avec des handicaps bien plus lourds. Et si je n’arrive pas à garder le sourire malgré tout, je ne vaut vraiment plus rien.

C’est à cette époque que je suis descendue loin, très loin dans le noir. Je ne voulais plus rien sentir. J’avalais des séries jusqu’à les trouver toutes nulles et sans autre intérêt que d’anesthésier mon esprit. J’ai perdu jusqu’à l’envie de me lever le matin. Alors quand le centre anti-douleur m’a proposé des anti-dépresseurs pour la troisième fois, j’ai reconnu ces symptômes à mon retour de l’hôpital : dépression.

Je me souviens de ce moment et de l’endroit où je me trouvais car il a été déterminant dans ma vie. J’ai d’abord songé à accepter cette nouvelle béquille. Et puis j’ai réalisé que la cause de mon malaise n’avait aucune raison de disparaître. J’ai réalisé que ce n’était pas une simple crise. Et que si je choisissais l’option d’anesthésier la douleur, je ne trouverais jamais la force de vivre. Je passerais ma vie à attendre que le temps passe jusqu’à la fin inéluctable. [à vivre une demi-vie]  À quoi bon ?

Mais j’étais entourée d’amour. Et je comptais pour les gens que j’aimais. Alors j’ai choisi de vivre. J’ai choisi de focaliser mon regard sur ce qui était beau. J’ai passé du temps à observer la nature dans mon jardin. Et petit à petit, à force de travail, la vie est revenue en moi.

Croyez-moi ou non, mais mes jambes ont retrouvé leur usage quelques temps plus tard. C’est un ami qui m’avait prodigué un soin. Je me souviendrais toujours de mes premières courses, seule et sans béquilles. La joie immense de pouvoir marcher tout en utilisant mes mains autrement que pour soutenir mes jambes. Cette sensation incroyable de vivre un miracle : marcher.

Et j’ai continué à travailler, exercer mon regard à se porter ailleurs. Petit à petit, j’ai trouvé les clés de mon bonheur et je les ai patiemment accumulées. J’ai retrouvé le plaisir d’écrire après m’y être refusée pendant des années. Ces clés coulent d’elles-mêmes à travers mes mots.

Je ne choisis pas d’écrire un texte. Il s’impose à moi comme un besoin irrépressible. Aujourd’hui, j’ai des choses à dire et les outils pour le faire. Voilà comment j’en suis arrivée à créer ce site. J’ai eu besoin de chercher la lumière dans ma vie. J’en ai trouvé plus que je ne l’espérais. Assez pour vouloir la partager avec vous. Et j’en ai fait mon métier : chercheuse de lumière. Les outils peuvent varier : rédaction web, stratégie d’entreprise, projets artistiques et tout ce qui se présente. Mais uniquement ce qui me correspond.

J’espère qu’au moins une personne verra sa vie s’améliorer, même un tout petit peu, grâce à la magie de mes mots. Si j’ai réussi à vous offrir un peu de cette lumière, dites le moi. C’est peut-être le plus beau cadeau que vous puissiez me faire !

 

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